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jetaimequittonsnous

8 octobre 2009

Comment mon coeur s'est arrété...

Voilà.
Mon histoire, c'est celle de beaucoup, de trop d'entre nous...
Dieu sait que j'ai maudis les blogs, que je les ai aimés, mais jamais je n'aurais pensé en créer un.
Très honnêtement, c'est un défouloir, mais ça ne suffira pas à exorciser toute la peine, tout le mal être, tout le manque d'amour et l'injustice que je ressens aujourd'hui.

Pour la faire brève, j'ai rencontré une jeune femme il y a maintenant trois ans et demi, dans des circonstances inattendues, à l'aéroport de Rome.
Nous nous sommes revus.
Nous avons débuté une histoire, d'amour pensais-je, à 30km de distance, puis, suite logique, nous nous sommes installés. Deux mois plus tard, nous apprenions, un peu surpris, que nous allions être parents.
La surprise passée (surtout pour moi), et à 30 ans passés, nous nous en sommes réjouis.
Nous avons vécu cette grossesse à deux, et le moral fut mis à rude épreuve.
Et Armand est né. Ce fut comme un soleil, qui depuis ne cesse de briller.

Mais le quotidien, nos façons radicalement différentes de concevoir la vie d'adulte, nous ont pourri la vie.
J'avais l'impression de n'être plus qu'un meuble, et j'en souffrais, j'étais frustré de ne pas recevoir un retour de l'amour que j'investissais dans notre famille, que l'âme que j'investissais dans notre vie ne créais pas de réel foyer. Et de cette frustration, de l'impression de porter tout à bout de bras, naissait des disputes.
Vite éclatées et vite calmées, je pensais que, pour elle comme pour moi, elles agissaient comme une soupape, que nous crevions l'abcès et que tout reprenais comme il se devait.
Je ne pensais pas qu'en réalité, chaque dispute alimentait une liste, constituait en soi les lignes d'une addition qu'il me faudrait un jour payer.

Ce jour est venu.
Alors que depuis plusieurs mois je nous pensais en pleine ascension, elle me dit ne pas être heureuse. Je lui demande, comme plusieurs fois par le passé, de me dire comment nous pouvons travailler, ensemble, à son bonheur.
Six jours plus tard, vendredi 2 octobre, un SMS me demande de ne pas rentrer trop tard, car "il faut qu'on parle".
Ah, me dis-je, une piste de progrès s'annonce-t-elle ? Ou la vie à deux nécessite-t-elle un break ?
18h10, le couperet tombe : "j'ai bien réfléchi. Je ne t'aime plus, je te quitte, et je veux la garde d'Armand".

En une phrase, le monde que je m'efforçais de créer s'écroule...

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